Les crises épidémiologiques comme celle de la pandémie de COVID-19 mettent en lumière la précarité des investissements en santé publique. Au Québec, la promotion de la santé, la prévention des maladies et la surveillance continue de l’état de santé de la population ont été reléguées au second plan durant la pandémie. Bien que nécessaires, les efforts en monitorage des urgences et risques sanitaires et en protection de la santé se sont faits au détriment d’autres actions de santé publique. Ceci pourrait avoir entraîné des effets délétères sur la santé des populations.
Organisé en collaboration avec l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM) et le Centre de recherche en santé publique (CReSP, appuyé par le FRQ), ce panel discutera des décisions et arbitrages dans l’allocation des dépenses entre les grandes fonctions de santé publique afin de mieux comprendre les conséquences des choix qui sont faits.