Responsable : 
Hayes, Patrick

Établissement : 
Université de Montréal

Année de concours : 
2023-2024

Partenariat

Ministère de l'Environnement de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP)

 Programme de recherche en partenariat sur la réduction des sources de contamination atmosphérique et sonore – 1er concours – 2023-2024

1. Résumé du projet

La Fonderie Horne a commencé ses opérations à Rouyn-Noranda en 1927, et elle est actuellement la seule fonderie de cuivre au Canada. Bien que la fonderie produise un matériau qui est essentiel pour l’économie et la transition énergétique vers les énergies renouvelables, ses émissions actuelles d’arsenic et d’autres métaux posent un risque théorique pour la santé des communautés avoisinantes. Les concentrations élevées des métaux et métalloïdes à Rouyn-Noranda suscitent beaucoup d’attention médiatique, et l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a étudié profondément ses effets sur la santé publique. En 2023, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) a formulé de nouvelles exigences pour limiter les concentrations d’arsenic, de plomb et de cadmium autour de la fonderie. En réponse à ces nouvelles exigences, Glencore, propriétaire de la fonderie, a déployé un plan d’action pour diminuer le plus rapidement possible ses émissions.

Ce projet aidera Glencore à réaliser leur plan d’action en développant de nouvelles méthodes pour mesurer les contaminants atmosphériques. Ces nouvelles méthodes seront combinées avec les outils avancés d’analyse de données, y compris les outils d’analyse utilisant l’intelligence artificielle, pour étudier les émissions à la fonderie et mieux quantifier les contributions de différentes activités aux concentrations observées de particules en suspension, d’arsenic, de cadmium, de plomb, et des éléments des terres rares. Une compréhension plus approfondie des sources à la fonderie permettra à Glencore de prioriser les étapes de contrôle prévues dans leur plan d’action, ou même, de modifier les étapes pour atteindre leurs réductions d’émissions plus rapidement.

Le projet est extrêmement urgent pour permettre l’utilisation des technologies de pointe afin de mieux comprendre les sources et les propriétés des particules en suspension à la fonderie, ce qui est primordial pour la mise en place des nouvelles mesures de contrôle nécessaires pour se conformer aux exigences du gouvernement. De plus, nous développerons des connaissances

très utiles pour l’amélioration de la qualité de l’air, dont de nouvelles méthodes en chimie analytique environnementale et en surveillance de la qualité de l’air. Nous démontrerons ces méthodes à Rouyn-Noranda, mais elles pourraient aussi être utilisées ailleurs au Québec. Les particules en suspension détériorent la qualité de l’air dans plusieurs régions du Québec. Par exemple, en 2023, plusieurs régions du Québec et du Canada ont été touchées par des concentrations de particules très élevées dans la fumée des feux de forêt. Ainsi, le projet bénéficiera à tous les Québécois et Québécoises.

2. Équipe de recherche

Équipe de recherche

NOM
INSTITUTION
NOM

Wilkinson, Kevin

INSTITUTION

Université de Montréal

NOM

King, James

INSTITUTION

Université de Montréal

3. Appel de propositions

Le projet est d’une durée de 3 ans et le montant total octroyé est de 570 097,00$