Le modèle provient d’un projet mené depuis 2001 par un des auteurs, qui a été réinvesti dans le projet ScienTIC – phase 1, celui-ci mené par les présents auteurs en 2003-2005.
L’apprentissage des sciences apporte une dimension particulière au développement de la capacité de penser.
Dans ce dernier, des élèves de 4e secondaire dans des écoles de la région de Montréal, incluant notamment des écoles de milieux défavorisés, réalisaient des projets selon le principe de l’interdépendance positive et la communication et le travail s’effectuaient à l’aide des TIC. Une conclusion et recommandation importante de ce projet était d’examiner sa pertinence dans le contexte de la réforme en cours et, plus particulièrement, dans le cadre du 1er cycle du secondaire. C’est à cette fin que nous avons mené ScienTIC – phase 2.
Par ailleurs, l’apprentissage des sciences apporte une dimension particulière au problème du développement de la capacité de penser, avec ses habiletés distinctives, telles l’élaboration d’hypothèses, la manipulation physique et le raisonnement à partir de données. Ces habiletés, identifiées aussi à la méthode scientifique, sont souvent appelées habiletés de processus en sciences. Or, des termes autour de la notion d’habileté se ressemblent à l’usage. On trouve ainsi, entre autres, les notions de capacité, aptitude, disposition et, notamment, celle de compétence.
Les élèves ont souligné l’intérêt d’avoir une diversité et une variation des activités, particulièrement des manipulations expérimentales. Ils ont aussi mentionné un supposé bénéfice du projet sur l’apprentissage d’habiletés et de la méthode scientifique.
Chercheur principal
Jesús Vázquez-Abad, Université de Montréal
Dépôt du rapport de recherche : novembre 2007