Santé psychologique des étudiant.e.s aux cycles supérieurs (en cours)

Contexte

La santé psychologique est un enjeu de plus en plus préoccupant, notamment au niveau postsecondaire. En 2016, une vaste enquête menée par la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM) indiquait que 22 % de la communauté étudiante universitaire rapportait des symptômes dépressifs suffisamment élevés pour nécessiter une prise en charge immédiate et qu’approximativement 60 % de celle-ci se situait au quintile supérieur en termes de détresse psychologique au sein de la population générale. En 2019, une enquête panquébécoise menée par l’Union étudiante du Québec (UEQ) présentait un portrait tout aussi alarmant à l’échelle provinciale. De surcroît, les personnes étudiantes ont rapporté une augmentation de la détresse psychologique durant la pandémie de COVID-19 (UEQ, 2021).
Ces différents rapports émettent des recommandations adressées au gouvernement provincial ainsi qu’aux établissements postsecondaires afin d’agir sur la santé psychologique étudiante. Le gouvernement du Québec a depuis adopté son Plan d’action sur la santé mentale étudiante en enseignement supérieur 2021-2026.

Objectifs du dossier

  • Produire un rapport public
  • Émettre des recommandation aux FRQ
  • Sensibiliser la communauté scientifique à la santé psychologique de la relève en recherche

Recherche en français (en cours)

Contexte

Le rapport Portrait et défis de la recherche en français en contexte minoritaire au Canada publié par l’Acfas en 2021 montre que la mobilisation des connaissances dans le milieu scientifique tend globalement à s’angliciser.

L’anglicisation de la mobilisation des connaissances concerne l’ensemble de la communauté scientifique et particulièrement sa relève. Par exemple, les perspectives d’avancement professionnel sont souvent liées à la publication d’articles dans des revues scientifiques anglophones, jugées plus prestigieuses. Les efforts supplémentaires que doit fournir la relève francophone pour mobiliser les connaissances dans une langue seconde sont peu soutenus. Elle est aussi désavantagée lorsqu’elle diffuse ses travaux en français, malgré la pertinence sociale et la résonance qu’elle peut avoir dans l’espace francophone.

À la lumière de cette situation, le CIE se propose d’analyser les enjeux liés à la mobilisation des connaissances en français touchant la relève.

Objectifs du dossier

  • Comprendre les habitudes linguistiques de la relève en recherche au Québec
  • Identifier des pistes de solution afin de valoriser la recherche en français