Responsable :
Maurice Chacron
Établissement :
Université McGill
Année de concours :
2020-2021
Table des matières
1. Résumé du projet
Tous les jours, le cerveau d’un être vivant doit bien traiter l’information reçue par nos sens (ex. l’ouïe) pour permettre une interaction avec le milieu de vie. Pour ce faire, il doit bien interpréter l’information transmise par de larges groupes de neurones à propos des stimuli sensoriels appartenant à l’environnement dans lequel l’organisme évolue. Bien que plusieurs théories proposent des stratagèmes qui prédisent les mécanismes régissant l’intégration par le cerveau l’activité des groupes de neurones, elles ne prennent pas en compte le fait que l’activité neuronale s’organise fréquemment en bouffées (c.à.d. en groupes de potentiel d’actions suivi par le silence). Nous proposons une combinaison d’approches expérimentales et théoriques qui nous permettront de mieux comprendre comment les bouffées permettent aux neurones de mieux se synchroniser en réponse à un stimulus sensoriel. Pour cela, nous utiliserons un modèle animal, les poissons faiblement électriques, qui présente certains avantages pour cette étude dont une bonne connaissance des circuits neuronaux, des mécanismes régissant les bouffées, ainsi que des stimuli sensoriels appartenant à l’environnement que l’on peut décrire de façon relativement simple. Il est très probable que nos résultats s’appliquent de façon générale aux êtres vivants vu les principes communs d’organisation du cerveau que partagent les poissons faiblement électrique et d’autres vertébrés comme l’être humain.