Responsable : 
Stephanie Wong

Établissement : 
CIUSSS du Centre-Ouest-de-l'Île-de-Montréal

Année de concours : 
2021-2022

Au Canada, le cancer du sein est le cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les femmes?; en moyenne 1 femme sur 9 en sera touchée au cours de sa vie. Certaines femmes sont «?à haut risque?» de développer un cancer du sein en raison de certains facteurs de risque. Ainsi, avoir déjà reçu des traitements de radiothérapie, avoir eu une biopsie mammaire anormale ou avoir des antécédents familiaux de cancer du sein causé par une mutation génétique augmentent le risque de cancer du sein. Pour ces femmes, deux options sont offertes pour prévenir un diagnostic de cancer du sein?; soit la prise de médicaments appelée «?hormonothérapie?» ou la chirurgie préventive qui consiste à enlever les deux seins. Pour bon nombre de femmes, ces options sont peu attrayantes. On comprend que peu d’entre elles voudront prendre des médicaments qui auront des effets secondaires gênants, pas plus qu’elles ne souhaitent subir une intervention chirurgicale majeure qui affectera leur féminité et leur bien-être. Cependant, pour ces femmes à risque élevé, ne rien faire pour prévenir le cancer du sein peut aussi être source d’anxiété et de grand stress. Ce programme de recherche vise à aider ces femmes à mieux comprendre les risques et les avantages potentiels des différentes options de prévention afin leur permettre de prendre des décisions éclairées. Reconnaissant que la prévention ne devrait pas être pire que le remède, ce programme de recherche vise à dresser un tableau clair et individualisé de ce à quoi ressemblera un diagnostic de cancer du sein dans le futur. Certaines femmes estimeront que ça ne vaut pas la peine de prendre des médicaments ou de subir une intervention chirurgicale majeure pour prévenir un petit cancer du sein qui sera détecté tôt et qui pourra être guéri avec des traitements minimaux. D’autres femmes évalueront qu’une chirurgie préventive majeure est une meilleure option s’il y a une forte probabilité qu’un traitement agressif comme la chimiothérapie s’avère nécessaire dans le futur. Le but des études incluses dans ce programme est de mieux caractériser les types de cancers du sein qui se développent chez les patientes à haut risque et d’explorer des alternatives plus tolérables pour diminuer le risque.