Responsable : 
Karine Dubois-Comtois

Établissement : 
Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)

Année de concours : 
2021-2022

Les problèmes comportementaux et émotionnels affectent 14% des enfants au Canada à un moment ou l’autre de leur développement et ont d’importantes conséquences pour eux-mêmes, leur famille et la société. Ces problèmes sont surreprésentés auprès de certains groupes considérés plus à risque en raison de facteurs socioéconomiques ou contextuel, comme le fait d’avoir subi de la maltraitance, ou encore en raison de vulnérabilités biologiques comme le fait d’avoir des antécédents familiaux de santé mentale. Or, malgré des décennies de recherche dans le domaine des problèmes comportementaux et émotionnels à l’enfance, trop peu d’études ont examiné les caractéristiques de l’enfant et le rôle des deux parents et du contexte familial pour comprendre comment se développent ou se maintiennent ces problèmes.

Mon expertise clinique et scientifique et les travaux que je mène depuis vingt ans répondent à cette limite. Mes recherches confirment l’importance de considérer un ensemble de facteurs familiaux pour mieux comprendre comment les problèmes comportementaux et émotionnels s’inscrivent dans un contexte de vulnérabilité auprès de différentes populations à risque. S’appuyant sur une expertise solide et reconnue tant sur le plan scientifique que clinique, ma programmation de recherche vise donc à identifier les facteurs de risque associés à la présence de difficultés comportementales et émotionnelles chez les enfants vulnérables. Elle vise aussi à évaluer l’efficacité d’une intervention pour soutenir l’adaptation des enfants en difficultés.
Quatre projets financés composent cette programmation de recherche qui est en continuité avec les travaux issus du Junior 1. Cette nouvelle programmation aura d’importantes retombées sur le plan scientifique. Elle permettra de comprendre qui sont les enfants les plus à risque et quoi faire pour mieux les soutenir de façon précoce. Cette programmation de recherche permettra aussi d’avoir une incidence concrète sur les changements de pratique en testant directement auprès d’intervenants l’efficacité d’une intervention qui est déjà implantée dans plusieurs milieux cliniques.